de Michèle Marineau
Voici un roman policier sous le thème d’empoisonnements
d’enfants qui m’a beaucoup accroché. D’abord, l’auteure a su me garder en
haleine tout au long de l’histoire. J’avais hâte de voir ce qu’il se passerait
au prochain chapitre, si l’enquête sur le «maniaque au poison» progresserait,
si Sabine trouverait de nouveaux indices. Par contre, certains passages du roman mettaient du temps avant que l'action débute. Également,
l’auteure nous transporte dans un univers où l’on vit une montagne d’émotions.
J’ai ressenti surtout de la colère face aux agissements insouciants du «maniaque au poison» et de la tristesse pour les enfants enlevés et parfois même de
l’excitation. Les mots employés permettaient de nous livrer le ressenti des
personnages. J’avais l’impression de vivre la détresse de Marie qui a perdu son
fils tellement les mots étaient justes. Ce roman s’adresse davantage aux grands
lecteurs étant donné la longueur du livre (335 pages) ainsi qu’aux amateurs de
romans policiers. Cette œuvre comporte plusieurs mots difficiles à
comprendre, comme les mots «anticoagulant», «hémorragie», et «schizophrénie» qu’on retrouve régulièrement à travers les chapitres.
Référence du livre : Marineau, M. (2000). Rouge poison (Ill. par Pelletier, C.).
Montréal : Éditions Québec Amérique.
Référence de l'image : Éditions Québec Amérique Jeunesse
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